🌸💗Amour OU Attachement ? 💗🌸
🪷 Une leçon de sagesse tibétaine 🪷

Confondons-nous trop souvent l’attachement avec l’amour véritable ?
Je le crois profondément. En tant que médium et passeuse d’âmes, j’ai souvent rencontré cette confusion dans les cœurs blessés, et je l’ai moi-même traversée. La sagesse bouddhiste, à travers les enseignements lumineux de Sogyal Rinpoché dans Le Livre tibétain de la vie et de la mort, offre une clé de compréhension essentielle.
Dans cet article, je vous partage ma réflexion personnelle autour de cette thématique délicate : comment distinguer l’amour véritable de l’attachement ? Comment aimer sans souffrir, sans dépendance, sans vouloir posséder ? Et surtout : comment se libérer doucement, avec conscience, de l’illusion de l’attachement pour laisser émerger une compassion pure, libre, vivante ?
Que vous soyez en cheminement spirituel, en période de deuil, de rupture ou d’éveil du cœur, j’espère que ces mots résonneront en vous. Car au fond, c’est bien d’amour dont il s’agit… mais d’un amour qui ne blesse pas.
💗 J’aime d’Amour ou d’Attachement ?…
Dans mes accompagnements, dans les confidences que l’on me confie, je vois souvent cette douleur subtile, profonde, qui naît lorsqu’on confond l’attachement avec l’amour.
Cette confusion est humaine, universelle, et pourtant, elle est à l’origine de tant de souffrances. Le cœur croit aimer, mais parfois il s’attache, il s’accroche, il redoute de perdre. Et alors, l’amour se transforme en peur, en dépendance, en douleur sourde.
Dans Le Livre tibétain de la vie et de la mort, le maître Sogyal Rinpoché écrit avec une justesse bouleversante :
« Même dans le cadre d’une relation heureuse, l’amour est dénaturé par l’attachement, avec son cortège d’insécurité, de possessivité et d’orgueil. »
Ces mots résonnent profondément en moi. Car dans l’attachement, il y a l’idée de possession : « Tu es à moi ». Dans l’amour véritable, il y a l’idée de liberté : « Je t’accompagne, mais je ne te retiens pas. »
Quand une âme s’envole, c’est souvent l’attachement qui crie le plus fort. Le cœur, lui, sait que le lien demeure, autrement. Mais l’attachement ne veut pas lâcher, il s’accroche aux souvenirs, aux objets, aux « et si », aux regrets.
Alors, comment dépasser cette emprise ?
La voie que propose la sagesse bouddhiste est celle de la conscience de l’impermanence.
Tout change. Tout passe.
Et ce n’est pas une fatalité, c’est une ouverture. Comme le ciel laisse passer les nuages sans s’y attacher, nous pouvons apprendre à laisser passer les émotions, les histoires, les projections… sans nous identifier à elles.
« Si nous nous efforçons de nous libérer peu à peu de l’attachement, une grande compassion se fera jour en nous. »
– Sogyal Rinpoché
En accueillant cette transformation intérieure, nous ouvrons la porte à une compassion pure, libre, profonde.
Ce n’est plus un amour qui attend en retour, c’est un amour qui rayonne.
Je repense souvent à ces vers de William Blake, cités dans l’ouvrage :
« Qui veut lier à lui-même une Joie,
De la vie brise les ailes.
Qui embrasse la Joie dans son vol,
Dans l’aurore de l’Éternité demeure. »
Voilà peut-être le plus bel enseignement : aimer sans emprisonner, aimer en laissant l’autre libre d’être, de partir, de se transformer… Et c’est là , dans cet espace de liberté intérieure, que naît l’amour le plus pur : celui de l’âme.
✨ Avec douceur et vérité,
Charly
Médium, passeuse d’âmes et semeuse de lumière 🌟
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